Premiers résultats de l’enquête Conditions de vie des étudiants 2023 – OVE

La brochure Repères 2023 rassemble les premiers résultats de la grande enquête nationale sur les conditions de vie des étudiants.

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Palmarès du 32e prix de l’OVE

Destiné à encourager les recherches sur les conditions de vie des étudiant·e·s, ce concours récompense depuis 1990 les meilleurs travaux grâce à un prix de master et un prix de doctorat (prix Louis Gruel) de 3 000 euros chacun.

Pour cette 32e édition, 15 travaux ont été présentés au total : dix mémoires de niveau master et cinq thèses de doctorat. Une fois encore, nous pouvons nous réjouir de la diversité des disciplines représentées (sociologie, sciences de l’éducation, géographie, santé publique, STAPS, urbanisme, démographie) ainsi que des aspects étudiés (santé mentale, parcours d’études, logement, choix d’orientation, pratiques numériques, mobilité internationale, etc.).

Le jury du 32e concours a récompensé les travaux suivants :

Prix de doctorat attribué à Christine Seux pour sa thèse de doctorat en sociologie « Raisons et manières de lire d’étudiant·e·s en master professionnel à l’ère du numérique. Effets combinés des contextes d’étude et des dispositions » soutenue à l’université Lumière Lyon 2 sous la direction de Bernard Lahire.

Prix de master attribué à Ysé Bedo pour son mémoire de master 2 en sciences humaines et sociales « Compter sur la famille ? Les formes de l’entraide familiale pour les étudiantes et étudiants étrangers et français ayant recours à l’aide alimentaire » soutenu à l’université Paris Cité sous la direction de Jennifer Bidet.

Afin de saluer la très grande qualité et l’originalité de son travail, le jury a également décerné une mention à Alexis Ogor pour son mémoire de master 2 en sociologie « Étudier l’arabe à l’INALCO. Trajectoires sociales et parcours estudiantins » soutenu à l’université Paris Cité sous la direction de Jennifer Bidet.

Retrouvez l’ensemble des travaux candidats en feuilletant la brochure du palmarès.

10e enquête nationale sur les conditions de vie des étudiant·e·s

Méthodologie de l’enquête

Pour cette dixième édition, plus de 245 000 étudiant·e·s seront invité·e·s à répondre au questionnaire de l’OVE entre le 13 mars et le 21 mai 2023.

Le questionnaire de l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s contient des questions communes avec le questionnaire européen EUROSTUDENT et des questions propres à l’enquête menée en France. Il aborde les grands thèmes suivants : le parcours d’études jusqu’au moment de l’enquête, les conditions d’études (sur le lieu d’études, conditions de déplacement…), les temps libres, l’activité rémunérée, le logement, les ressources et dépenses, la santé, l’alimentation, les parents et les proches, les caractéristiques sociodémographiques (origines sociale et géographique, sexe, âge). Afin de mieux s’adapter aux problématiques actuelles des conditions de vie et d’études, plusieurs changements ont été apportés à cette nouvelle édition en accord avec le conseil et collège scientifique de l’OVE. Des questions sur le passage au niveau master et sur la santé mentale sont approfondies, et d’autres sur l’enseignement à distance sont introduites pour la première fois.

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Objectifs de l’enquête

Un inventaire exhaustif

Les modes de vie des étudiant·e·s sont très différents les uns des autres, et le développement de l’enseignement supérieur tend à en accentuer la diversité et à creuser les écarts. L’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s tient systématiquement compte du ressenti des étudiant·e·s pour chacun des thèmes abordés (budget, santé, emploi du temps, transport). Cela introduit une possibilité de comparaison entre les pratiques déclarées par les étudiant·e·s et les représentations qu’ils et elles ont de ces mêmes pratiques.

Un véritable outil d’aide à la décision

Les données issues de de l’enquête Conditions de vie sont autant d’indicateurs permettant d’identifier des freins et des leviers à l’évolution des conditions de vie et d’études. En cela, les résultats de cette enquête constituent un outil d’aide à la décision et d’accompagnement à la mise en place de politique publique en fournissant une connaissance fine et objective des conditions de vie, d’étude, de réussite et d’insertion professionnelle des étudiant·e·s en France.

Une dimension européenne

La France participe au dispositif d’enquête européen EUROSTUDENT depuis sa création en 1994. L’objectif de ce dispositif est de recueillir, à travers les enquêtes nationales de 28 pays, des données comparables entre pays participants concernant la situation sociale des étudiant·e·s et leurs conditions de vie et d’en dresser un panorama élargi. Le questionnaire de l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s 2023 a donc été pensé afin de faciliter la comparaison des résultats avec ceux des autres pays du dispositif.

Une représentativité territoriale

L’OVE produit principalement des données à une échelle nationale. Or, les réformes du système de l’enseignement supérieur et en particulier l’autonomie des universités donnent lieu à une demande croissante de la part des acteurs locaux de disposer de données représentatives sur leur territoire. Pour permettre de produire des données à ce niveau, l’OVE a revu le dispositif d’enquête, en affinant notamment le processus de sélection des étudiant·e·s interrogé·e·s et la procédure de redressement des données (réalisée au niveau régional depuis 2016).

 

Le rôle central des établissements

L’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s est la seule enquête d’ampleur nationale consacrée à l’étude des conditions de vie et d’études en France. Lors de chaque édition, environ 80% des établissements d’enseignement supérieur participent à l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s. Pour l’édition 2023, 546 établissements d’enseignement supérieur et 530 lycées sont invités à participer à l’enquête. Cette couverture très large assure à cette enquête une très large représentativité du champ de l’enseignement supérieur.

Les établissements d’enseignement supérieur occupent une place centrale dans l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s, en transmettant à l’OVE, par une procédure sécurisée, les fichiers de contact des étudiant·e·s inscrit·e·s. Ces fichiers permettent à l’OVE de constituer une base de sondage dans laquelle sont tiré·e·s au sort les étudiant·e·s qui sont invité·e·s à participer à l’enquête.

Analysées par filières, cycles d’études ou encore par types d’établissement au niveau national, ces informations recueillies sont utilisées tant comme élément de cadrage des données produites localement que comme aide à la décision en matière de politique nationale de vie étudiante. Depuis l’édition 2016, l’OVE travaille également à améliorer la production de données au niveau régional pour permettre aux établissements de disposer de données plus adaptées à leurs besoins et tenant compte des spécificités locales.

 

Le rapport Eurostudent VII est disponible

Suite à la conférence internationale qui s’est tenue les 18 et 19 mai 2021, le 7e rapport du programme comparatif européen EUROSTUDENT est rendu public aujourd’hui. Deux publications thématiques ont également paru, l’une portant sur les parcours d’études flexibles vers et au sein de l’enseignement supérieur  et l’autre sur l’intégration sociale des étudiants dans l’enseignement supérieur.

Le programme EUROSTUDENT, mis en place dans les années 90, permet de comparer les conditions de vie et d’études des 25 pays participants à cette septième édition, et de dresser un panorama des conditions de vie des étudiants européens. La France participe à ce programme depuis sa création grâce aux données issues de l’enquête Conditions de vie menée par l’OVE.

Cette édition du Synopsis of Indicators présente notamment une analyse particulièrement avancée des stages des étudiants. Ainsi peut-on observer qu’en moyenne, 43 % des étudiants des pays participant au programme EUROSTUDENT ont effectué un stage à un moment ou à un autre de leurs études. Cependant, il existe des différences considérables entre les pays. Un constat frappant est que la majorité des stages, même obligatoires, ne sont pas rémunérés. En moyenne, 19 % des stages sont obligatoires et rémunérés, 54 % obligatoires et non rémunérés, 14 % volontaires et rémunérés et 12 % volontaires et non rémunérés. Quelques pays font cependant exception et notamment la France, où la plupart des stages sont obligatoire mais rémunérés (50%). Dans l’ensemble de l’Espace européen de l’enseignement supérieur, « cela soulève vraiment la question de savoir dans quelle mesure différents groupes d’étudiants ont des chances égales de prendre quelques semaines ou quelques mois pour se concentrer pleinement sur une expérience de travail ou un stage », déclare Froukje Wartenbergh-Cras, co-auteur du rapport, « Remplir les exigences du stage peut causer des problèmes aux étudiants qui dépendent d’un emploi rémunéré pour financer leurs études. »

Télécharger le document Synopsis of Indicators 2018–2021.

Pour en savoir plus, visiter le site du programme EUROSTUDENT.

 

Rapport d’activité 2018-2020

L’Observatoire national de la vie étudiante occupe dans le paysage de l’enseignement supérieur une place reconnue par les acteurs institutionnels et les représentants des organisations étudiantes, pour ses travaux effectués au plan national, sur la base d’un large échantillonnage suivi dans la durée, qui permettent d’approcher la réalité du paysage étudiant français. Les résultats de ses enquêtes triennales sur les conditions de vie sont susceptibles de fonder des politiques publiques dans un domaine où les enjeux de vie étudiante prennent une importance croissante. L’OVE a vocation à constituer un outil d’aide à la décision publique en matière de vie étudiante, en particulier auprès du ministère en charge de l’enseignement supérieur. La mutation profonde du monde de l’enseignement supérieur, l’importance croissante et récente des questions de vie étudiante dans le débat supposent un élargissement des thématiques susceptibles d’être traitées par l’OVE. Nous n’en citerons que quelques exemples :

Comment évaluer l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur français à l’heure des classements internationaux et des regroupements de structures, sur quels critères ?

Le nombre d’étudiants en mobilité internationale était de 2 millions en 2003 (soit un doublement en 20 ans), il sera multiplié par 5 d’ici 2025 selon l’OCDE ; la France avec près de 10% du total est le 3ème pays d’accueil des étudiants étrangers et surtout le 1er pays non-anglophone. Les étudiants internationaux y représentent 11 % des étudiants inscrits dans les établissements français. Il est indispensable de développer à partir des critères de vie étudiante les analyses sur cette nouvelle visibilité des institutions d’enseignement supérieur françaises. À ce titre, on ne peut qu’encourager, voire renforcer la poursuite de la participation de l’OVE au programme EUROSTUDENT dont les résultats devraient faire l’objet d’une plus large diffusion, mais aussi le développement d’un partenariat plus étroit avec les services du MESRI concernés (DGESIP et DEPP, notamment).

Comment mesurer l’impact de la politique de l’emploi étudiant ?

Le développement des politiques d’emploi étudiant (au sens de l’emploi des étudiants par les établissements universitaires conformément au décret du 26 décembre 2007 modifié) entraîne de nouvelles formes d’association des étudiants à la vie et au fonctionnement de leurs universités et de nombreux bénéfices pour les étudiants eux-mêmes dont il est encore difficile aujourd’hui de mesurer l’impact. La gestion de l’emploi étudiant a vocation à devenir un instrument de la politique nationale à l’égard des étudiants et à ce titre mérite une attention particulière.

Prendre en compte la dimension territoriale des politiques de vie étudiante.

Le renforcement des synergies entre établissements notamment par la mise en œuvre du Plan d’Investissements d’Avenir (PIA) ou la création d’universités fusionnées, a pour conséquence directe l’émergence d’un nouveau prisme d’appréhension des phénomènes étudiants sur un périmètre pertinent, celui des sites universitaires et non plus des seuls établissements. Face au double mouvement de différenciation accrue de la population étudiante et de regroupement entre établissements, appréhender aujourd’hui le paysage de l’enseignement supérieur français suppose une approche qui intègre dans le territoire universitaire tous ceux qui concourent à la mise en œuvre de politiques de vie étudiante : les CROUS, les collectivités territoriales, les entreprises pour l’emploi des jeunes, etc.

Favoriser la production d’analyses transversales sur des territoires élargis et en pleine restructuration, afin d’éclairer la construction des politiques de vie étudiante conduites au niveau national comme au niveau local fait aujourd’hui partie des priorités de l’OVE. Une telle approche doit tout à la fois permettre d’intégrer en visions infra-annuelle et pluriannuelle des analyses thématiques sectorielles, des analyses de terrain ciblées en réaction à un sujet « d’urgence » ou encore des analyses multicritères (études de coûts, nouveaux modèles économiques en matière de restauration, de logement et plus largement de services « intégrés » rendus aux étudiants, anticipation des mutualisations, emploi étudiant, décrochage, santé, rythmes universitaires, qualité….).

De même, dans le contexte inédit créé par la crise sanitaire de 2020, l’OVE entend jouer à son niveau, un rôle facilitateur en vue d’analyser les effets à moyen et long termes de la pandémie sur la vie étudiante, notamment en matière de risques accrus sur la santé et la précarité de certaines catégories d’étudiants.

Le décideur politique a de plus en plus besoin d’un savoir systémique et actualisé pour pouvoir fonder son action. La production de l’expertise est là pour déterminer le contenu de cette action : l’OVE doit prendre sa part de ce travail d’explicitation et s’inscrire dans le cadre d’un dialogue entre acteurs universitaires et politiques sur les sujets plus que jamais actuels de la qualité de vie étudiante, laquelle ne doit plus être perçue comme un sujet sectoriel déconnecté du reste des autres problématiques.

L’activité de l’OVE s’inscrit donc naturellement dans quatre champs principaux :

  • le modèle économique et social (aides, logement, restauration, emploi) ;
  • la santé et le mode de vie ;
  • la vie de l’étudiant sur le campus (transports, organisation du temps d’études et du temps personnel).
  • la mobilité géographique, sociale, et bien sûr internationale, notamment européenne ;

Il convient d’y ajouter les enjeux de vie étudiante liés à la formation elle-même : les conséquences sur les parcours et la réussite, l’organisation des cursus, la numérisation croissante des méthodes d’enseignement.

L’OVE a vocation à être une référence nationale, un centre de ressources à destination des étudiants et de leurs représentants, des équipes de direction des établissements universitaires, du ministère de tutelle, des collectivités territoriales, dans un domaine qui devient de plus en plus porteur d’enjeux de développement et d’attractivité pour les établissements. L’Observatoire doit contribuer à la mise en cohérence des réflexions et des pratiques en matière de politique de vie étudiante, afin de favoriser l’articulation de problématiques, aider à leur opérationnalisation, ce qui suppose une organisation par grands domaines d’activité : la veille, le traitement, la reconfiguration de l’information, la diffusion.  Ses travaux permettent aussi de repérer les évolutions marquantes, les ruptures, les thèmes qu’il conviendrait d’explorer. Il doit se positionner en amont comme en aval pour éclairer les problématiques les plus sensibles par des études et des recherches ciblées.

Le présent rapport d’activité de l’Observatoire établi pour la période 2018-2020 apportera, je l’espère, des éléments utiles au lecteur pour la juste appréciation des actions développées par l’OVE au service de ses missions.

Monique RONZEAU, Présidente du conseil.

Feuilleter le rapport d’activité 2018-2020.

Le webinaire Parcoursup du point de vue des étudiants est en ligne

Comment les étudiant·e·s ont-ils et elles vécu le processus de Parcoursup, depuis la formulation des vœux en terminale jusqu’à l’inscription effective dans une filière de l’enseignement supérieur ? Quelles stratégies ont été mises en place et comment celles-ci varient-elles en fonction du profil social et universitaires des étudiant·e·s ?

Sur notre invitation, plusieurs chercheur·e·s ont exploité les résultats de notre enquête Transition du secondaire au supérieur menée en 2019 :

Qui sont les étudiant·e·s qui n’ont pas vu leurs choix préférés validés dans Parcoursup ? (Olivier Galland, sociologue et directeur de recherche au CNRS)

Stratégie des lycéen·ne·s à l’entrée dans l’enseignement supérieur (Magali Jaoul-Grammare, chargée de recherche au CNRS)

Est-ce que les expériences de travail durant les études sont susceptibles d’affecter la transition lycée-enseignement supérieur ? (Julien Berthaud, chargé d’études à l’IREDU)

Accompagnement et usage de Parcoursup selon le genre et l’origine sociale (Marianne Blanchard, maîtresse de conférences en sociologie)

Une première année dans le supérieur pour expérimenter ses choix ou admissions obtenues (Xavier Collet, vice-président de RESOSUP)

Plus d’informations sur notre enquête Transition du secondaire au supérieur.

Enquête sur l’impact de la crise sanitaire sur les conditions de vie des étudiant·e·s

L’année 2020 a été marquée par une crise sanitaire sans précédent dont les impacts se sont ressentis sur l’ensemble de la société, et particulièrement sur les étudiant·e·s. Pour cette raison, l’Observatoire national de la vie étudiante réalise du 26 juin au 8 juillet une courte enquête en ligne sur leurs conditions de vie et d’études pendant la période de confinement et les semaines qui ont suivi.

Cette enquête abordera les thèmes suivants :

  • le logement : conditions de logement, changement de lieu d’habitation ;
  • l’activité rémunérée : continuité ou perte d’emploi salarié, montant de la perte de revenus estimée, job d’été ;
  • les difficultés financières : postes du budget impactés, aide exceptionnelle financière ou matérielle ;
  • la santé : santé mentale, accès aux soins médicaux, alimentation, alcool ;
  • la continuité pédagogique : conditions d’études, stage, examens ;
  • les perspectives : orientation, mobilité internationale, insertion professionnelle.

Plus d’informations sur cette enquête.

État de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en France

L’État de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en France constitue un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en œuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Cette édition de 2019 aborde 50 thèmes.

Retrouvez les chiffres de la première enquête nationale sur la santé des étudiant·e·s sur le site du Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en particulier ceux abordant :

  • la perception de l’état de santé général ;
  • la détresse psychologique et la dépression des étudiant·e·s ;
  • l’idéation suicidaire et la tentative de suicide ;
  • les conduites alimentaires ;
  • la sexualité ;
  • les consultations médicales.

9e Enquête nationale sur les conditions de vie des étudiant·e·s

Méthodologie de l’enquête

Pour cette neuvième édition, plus de 245 000 étudiant·e·s seront invité·e·s à répondre au questionnaire de l’OVE entre le 12 mars et le 25 mai 2020.

Le questionnaire de l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s contient des questions communes avec le questionnaire européen EUROSTUDENT et des questions propres à l’enquête menée en France. Il aborde les grands thèmes suivants : le parcours d’études jusqu’au moment de l’enquête, les conditions d’études (sur le lieu d’études, conditions de déplacement…), les temps libres, l’activité rémunérée, le logement, les ressources et dépenses, la santé, l’alimentation, les parents et les proches, les caractéristiques sociodémographiques (origines sociale et géographique, sexe, âge). Afin de mieux s’adapter aux problématiques actuelles des conditions de vie et d’études, plusieurs changements ont été apportés à cette nouvelle édition en accord avec le conseil et collège scientifique de l’OVE. Des questions sur les discriminations et le handicap sont approfondies, et d’autres sur les violences sexistes et sexuelles, ainsi que le travail salarié via des plateformes numériques sont introduites pour la première fois.

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Objectifs de l’enquête

Un inventaire exhaustif

Les modes de vie des étudiant·e·s sont très différents les uns des autres, et le développement de l’enseignement supérieur tend à en accentuer la diversité et à creuser les écarts. L’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s tient systématiquement compte du ressenti des étudiant·e·s pour chacun des thèmes abordés (budget, santé, emploi du temps, transport). Cela introduit une possibilité de comparaison entre les pratiques déclarées par les étudiant·e·s et les représentations qu’ils et elles ont de ces mêmes pratiques.

Un véritable outil d’aide à la décision

Les données issues de de l’enquête Conditions de vie sont autant d’indicateurs permettant d’identifier des freins et des leviers à l’évolution des conditions de vie et d’études. En cela, les résultats de cette enquête constituent un outil d’aide à la décision et d’accompagnement à la mise en place de politique publique en fournissant une connaissance fine et objective des conditions de vie, d’étude, de réussite et d’insertion professionnelle des étudiant·e·s en France.

Une dimension européenne

La France participe au dispositif d’enquête européen EUROSTUDENT depuis sa création en 1994. L’objectif de ce dispositif est de recueillir, à travers les enquêtes nationales de 28 pays, des données comparables entre pays participants concernant la situation sociale des étudiant·e·s et leurs conditions de vie et d’en dresser un panorama élargi. Le questionnaire de l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s 2020 a donc été pensé afin de faciliter la comparaison des résultats avec ceux des autres pays du dispositif.

Une représentativité territoriale

L’OVE produit principalement des données à une échelle nationale. Or, les réformes du système de l’enseignement supérieur et en particulier l’autonomie des universités donnent lieu à une demande croissante de la part des acteurs locaux de disposer de données représentatives sur leur territoire. Pour permettre de produire des données à ce niveau, l’OVE a revu le dispositif d’enquête, en affinant notamment le processus de sélection des étudiant·e·s interrogé·e·s et la procédure de redressement des données (réalisée au niveau régional depuis 2016).

Le rôle central des établissements

L’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s est la seule enquête d’ampleur nationale consacrée à l’étude des conditions de vie et d’études en France. Lors de chaque édition, environ 80 % des établissements d’enseignement supérieur participent à l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s. Pour l’édition 2020, 546 établissements d’enseignement supérieur et 530 lycées sont invités à participer à l’enquête. Cette couverture très large assure à cette enquête une très large représentativité du champ de l’enseignement supérieur.

Les établissements d’enseignement supérieur occupent une place centrale dans l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s, en transmettant à l’OVE, par une procédure sécurisée, les fichiers de contact des étudiant·e·s inscrit·e·s. Ces fichiers permettent à l’OVE de constituer une base de sondage dans laquelle sont tiré·e·s au sort les étudiant·e·s qui sont invité·e·s à participer à l’enquête.

Analysées par filières, cycles d’études ou encore par types d’établissement au niveau national, ces informations recueillies sont utilisées tant comme élément de cadrage des données produites localement que comme aide à la décision en matière de politique nationale de vie étudiante. Depuis l’édition 2016, l’OVE travaille également à améliorer la production de données au niveau régional pour permettre aux établissements de disposer de données plus adaptées à leurs besoins et tenant compte des spécificités locales.

 

Enquête nationale sur la transition du secondaire au supérieur

En complément de la prochaine édition de l’enquête Conditions de vie des étudiant·e·s (2020), l’Observatoire national de la vie étudiante lancera au printemps 2019 une enquête « flash » portant spécifiquement sur les choix d’orientation des lycéen·ne·s intégrant l’enseignement supérieur : qu’est-ce qui a motivé leur choix d’orientation ? comment ont-ils et elles vécu le processus de Parcoursup ? quelle aide leur ont apporté leur entourage et leurs professeurs de lycée ?

La passation de l’enquête se déroulera du 2 avril au 14 mai 2019 par questionnaire en ligne auprès d’un échantillon représentatif des étudiant·e·s inscrit·e·s pour la première fois en 2018-2019 à l’université et en classe préparatoire aux grandes écoles en France.

Dès janvier 2019, l’OVE contactera l’ensemble des établissements pour recueillir auprès d’eux les fichiers concernant l’inscription 2018-2019 de leurs étudiant·e·s. Pour faciliter l’extraction, une requête a été automatisée par l’AMUE et sera transmise au correspondant APOGEE des établissements. Ces fichiers seront traités de manière totalement sécurisée via une plateforme dédiée et permettront à l’OVE de tirer au sort les étudiant·e·s invité·e·s à participer à l’enquête et de leur adresser le questionnaire en ligne.

Les données personnelles des étudiants sont rendues totalement anonymes par l’attribution d’un identifiant aléatoire individuel. Cette démarche entre, au sens de la Réglementation générale de Protection des Données (RGPD), dans le cadre d’une mission d’intérêt public et respecte l’ensemble des procédures préconisées. Les données de l’enquête « transition entre le secondaire et le supérieur » sont exploitées dans un cadre strictement statistique et de manière anonyme. 

Les données issues de cette enquête flash vont permettre de compléter la connaissance en matière de conditions de vie et d’études des étudiants par rapport aux apports de l’enquête Conditions de vie dont la prochaine édition sera réalisée au printemps 2020.

Plus d’informations sur la méthodologie de l’enquête.

Les résultats de la première enquête sur la santé des étudiant·e·s sont en ligne !

Pour la première fois en France, l’Observatoire national de la vie étudiante a réalisé une enquête sur la santé de la population étudiante. Conduite en 2016 auprès d’étudiant·e·s inscrit·e·s à l’université en France métropolitaine et outre-mer, cette enquête a pour objectif  de décrire les conditions de santé des étudiant·e·s en s’attachant plus particulièrement à ce qui fait leur spécificité par rapport à la population générale française.

Cette enquête aborde les thèmes suivants : la perception de l’état de santé, les pratiques en matière de soins (couverture maladie, ancienneté des dernières consultations médicales, renoncement aux soins), le handicap, la santé sexuelle (entrée dans la sexualité, contraception, dépistages), la santé psychique (dépression, suicide), la consommation de tabac, d’alcool, de cannabis ainsi que de stimulants et produits dopants, l’alimentation, la pratique sportive.

Une première sélection des résultats a été rassemblée dans la brochure Repères sur la santé des étudiant·e·s et est consultable en ligne.

Mobilité internationale des étudiant·e·s : de nouvelles données disponibles

De nouvelles données détaillées issues de l’enquête nationale Conditions de vie des étudiant·e·s 2016 sont disponibles.

Celles-ci concernent la mobilité internationale des étudiant·e·s :

  • séjour effectué à l’étranger dans le cadre des études selon les profils des étudiant·e·s ;
  • type de séjour effectué à l’étranger dans le cadre des études ;
  • séjour effectué à l’étranger dans le cadre d’un programme d’études selon les profils des étudiant·e·s ;
  • type de séjour effectué à l’étranger dans le cadre d’un programme d’études ;
  • lieu de séjour ;
  • sources de financement ;
  • obstacles à la réalisation d’un séjour à l’étrangers.

Consulter la fiche.

Situation économique et financière des étudiant·e·s : de nouvelles données disponibles

De nouvelles données détaillées issues de l’enquête nationale Conditions de vie des étudiant·e·s 2016 sont disponibles.

Celles-ci concernent la situation économique et financière des étudiant·e·s :

  • différents types de ressources ;
  • répartition des types de ressources selon les profils des étudiant·e·s ;
  • situation des étudiant·e·s salarié·e·s ;
  • situation des étudiant·e·s boursièr·e·s ;
  • part de l’aide familiale ;
  • demande d’aides sociales ;
  • part d’étudiant·e·s déclarant rencontrer des difficultés financières ;
  • évaluation de la situation financière selon les profils des étudiant·e·s.

Consulter la fiche.

Prix annuel de l’OVE : les inscriptions sont ouvertes !

Pour la 28e année consécutive, l’OVE lance son concours, destiné à encourager les recherches sur les conditions de vie des étudiant-e-s, menées par les étudiant-e-s.

Il est ouvert aux étudiant-e-s de master (M1 et M2) et de doctorat de toutes disciplines, ayant soutenu avec succès un mémoire ou une thèse dont l’objet porte sur un des aspects de la vie étudiante.

Deux prix sont attribués à l’issue du concours :

  • Le prix de doctorat (Prix Louis Gruel): 3 000 €
  • Le prix de master : 3 000 €

Calendrier :

  • 1er octobre 2018 : ouverture des inscriptions
  • 31 janvier 2019 : date limite de candidature
  • mars 2019 : délibération du jury
  • juin 2019 : cérémonie de remise des prix

Retrouvez toutes les informations concernant les modalités d’inscription et le règlement du concours ici.

OVE Infos n°38 I A la recherche des mobilités quotidiennes étudiantes

Myriam Baron, Sophie Blanchard, Matthieu Delage, Leîla Frouillou

Les mobilités des étudiants sont un objet de recherche récent, souvent articulé avec les mobilités résidentielles et internationales. Un état de la littérature fondé sur une base de données bibliographique, complété par des entretiens avec des chercheurs, permet de caractériser les travaux sur les mobilités quotidiennes étudiantes dans la littérature scientifique et d’esquisser les chantiers à venir. L’analyse des données bibliographiques souligne l’omniprésence des approches sociologiques et géographiques et révèle des marquages disciplinaires forts. Toutefois, les travaux sur les mobilités quotidiennes étudiantes, tout comme ceux consacrés aux universités, se situent au croisement de plusieurs disciplines et impliquent des collaborations plus ou moins formalisées. Quant aux « pics » de publications en partie liés à la commande publique, ils mettent en évidence des objets et des questions de recherche différents selon les périodes et la constitution d’un champ de recherches proche Education Studies.

Télécharger l’OVE Infos

OVE Infos n°37 I Les mobilités résidentielles étudiantes

Bastien Bernela, Liliane Bonnal

En moyenne, un étudiant sur quatre connaît une mobilité résidentielle interrégionale au cours de ses études supérieures. Cet ordre de grandeur cache toutefois de fortes disparités, en fonction des caractéristiques sociodémographiques des étudiants, de leur localisation géographique, ou encore des diplômes préparés. A partir de l’analyse des enquêtes Génération du Céreq (Centre d’étude et de recherche sur l’emploi et les qualifications), cet OVE infos met en évidence les disparités régionales des mobilités résidentielles étudiantes. Le faible taux de mobilité constaté, ainsi que les effets de proximité et l’importance des mobilités de retour au moment de l’emploi, questionnent les leviers dont disposent les territoires pour mener une politique d’attractivité des étudiants et jeunes diplômés.

Télécharger l’OVE Infos n°37

Sortie de L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France

L’édition 2018 de L’état de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en France, est disponible.

Éditée par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, cette publication constitue un état des lieux annuel et chiffré du système éducatif français.

Comme chaque année, l’OVE y a contribué en réalisant une fiche sur la vie étudiante, tirée des données de l’enquête Conditions de vie des étudiants 2016. Elle concerne cette année les conditions de logement et l’accès aux soins.

Intégration et engagement associatif et syndical

De nouvelles données détaillées issues de l’enquête nationale Conditions de vie des étudiants 2016 sont disponibles.

Celles-ci concernent l’intégration et l’engagement associatif et syndical :

  • l’intégration des étudiants à la vie sociale et culturelle de leur établissement
  • l’engagement associatif et syndical des étudiants
  • le sentiment d’intégration dans l’établissement

Télécharger la fiche l’intégration et l’engagement associatif et syndical

Découvrez le palmarès du 27e prix de l’OVE

Le palmarès du 27e prix annuel de l’Observatoire national de la vie étudiante a été dévoilé lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue vendredi 15 juin dernier :

  • Le prix Louis Gruel (prix de doctorat), d’un montant total de 3 000 € a été attribué à :

 Julien BERTHAUD, pour sa thèse intitulée « L’intégration sociale étudiante : relations et effets au sein des parcours de réussite en licence« .

Doctorat en sciences de l’éducation, Université de Bourgogne Franche-Comté.

Sous la direction de Sophie Morlaix.

  • Le prix de master, d’un montant de 3 000 € a été attribué à :

Pauline PROBOEUF, pour son mémoire intitulé « Etudier le choix en train de se faire. Une analyse de la fabrication des choix d’orientation post-bac. »

Master 2 en sociologie, Sciences Po Paris.

Sous la direction d’Agnès Van Zanten.

Félicitations à eux ! Et merci à tous les autres candidats pour leur participation, ainsi qu’aux membres du jury qui, chaque année, évaluent les travaux avec beaucoup d’enthousiasme et de sérieux !

Vient de paraitre : Etudiants salariés – une comparaison européenne

Une large part des étudiants combinent leurs études supérieures et l’exercice d’une activité rémunérée. Cette articulation entre les études supérieures et l’exercice d’une activité rémunérée amène à des situations très diverses entre les différents pays européens.

Cette question est étudiée dans une publication thématique EUROSTUDENT accessible ici :

Télécharger la publication

EUROSTUDENT VI « en bref »

Une version condensée du rapport EUROSTUDENT VI vient de paraître !

Le projet ainsi que les résultats clés sont présentés dans ce court rapport de 30 pages, d’un format inspiré du Repères.

Télécharger le rapport

La remise des prix du 27e prix de l’OVE aura lieu le 15 juin prochain

Venez découvrir les lauréats du 27e prix de l’Observatoire national de la vie étudiante, à l’occasion de la cérémonie de remise des prix qui aura lieu :

 vendredi 15 juin 2018 à 10h30

à la résidence universitaire Concordia

41 rue Tournefort 75005 Paris

Métro stations Censier-Daubenton ou Place Monge

 La cérémonie sera suivie d’un cocktail.

 Merci de bien vouloir confirmer votre présence au 01 71 22 98 01 ou par mail à communication.ove@cnous.fr.

Web-séminaire Eurostudent sur l’activité rémunérée des étudiants en Europe

Le programme EUROSTUDENT organise sa première conférence en ligne, consacrée à l’activité rémunérée des étudiants européens :

jeudi 19 avril à 10 heures

S’inscrire pour suivre la conférence : http://www.eurostudent.eu/webinar

Cette conférence en ligne a pour objectif de répondre à des questions importantes sur le cumul emploi/études, telles que :

  • Qui sont les étudiants qui exercent une activité rémunérée pendant leurs études ?
  • Pourquoi exercent-ils une activité rémunérée ?
  • Cette activité est-elle en lien avec le conteu de leurs études ?
  • Combien de temps consacrent-ils à l’exercice de cette activité ?
  • Le fait d’exercer une activité rémunérée a t-il un impact négatif sur les études ?
  • Sont-ils avant tout étudiants ou salariés ?

Une publication sur le sujet est par ailleurs disponible ici.

Report et amélioration de la qualité de l’enquête nationale Conditions de vie des étudiants, dont la prochaine édition se tiendra au printemps 2020

Sur décision du conseil de l’OVE, qui s’est réuni le 21 mars dernier, l’enquête nationale Conditions de vie des étudiants (CDV), dont la passation du questionnaire était initialement prévue au printemps 2019, est reportée d’une année, et sera lancée au printemps 2020, afin de permettre de réaliser  améliorations significatives de la qualité du dispositif. Parallèlement, l’OVE mettra en place, dès 2019, un dispositif de suivi plus conjoncturel de type « enquête flash », permettant d’appréhender de manière plus rapide l’évolution des conditions de vie des étudiants.

Plus d’informations

Services et initiatives des établissements à l’usage des étudiants : de nouvelles données sont disponibles

De nouvelles données détaillées issues de l’enquête nationale Conditions de vie des étudiants 2016 sont disponibles.

Celles-ci concernent les services et initiatives des établissements à l’usage des étudiants :

– utilisation des équipements ;

– services mis à disposition ;

– initiatives des établissements ;

– satisfaction de l’accompagnement dans les études.

Télécharger la fiche sur les services et initiatives des établissements à l’usage des étudiants

Orientation, stages et perspectives d’avenir : de nouvelles données détaillées sont disponibles

De nouvelles données détaillées issues de l’enquête nationale Conditions de vie des étudiants 2016 sont disponibles.

Celles-ci concernent l’orientation, les stages et les perspectives d’avenir des étudiants :

– Orientation par défaut lors de la première inscription dans l’enseignement supérieur ;

– Raison du choix de la formation actuelle ;

– Niveau d’études maximal envisagé ;

– Poursuite du parcours ;

– Eléments jugés importants dans la réussite ;

– Evaluation des chances d’insertion professionnelle en France et à l’étranger ;

– Réalisation d’un stage ;

– Evaluation de l’avenir par rapport à la vie menée par les parents.

Télécharger la fiche sur l’orientation, les stages et les perspectives d’avenir des étudiants.

Le rapport Eurostudent VI est disponible

Le 6e rapport du programme comparatif européen Eurostudent, est rendu public aujourd’hui, lors d’une conférence internationale qui se tient les 6 et 7 mars à Berlin.

Ce programme, mis en place dans les années 90, permet de comparer les conditions de vie et d’études des 28 pays européens participants, et de dresser un panorama des conditions de vie des étudiants européens.

Ce rapport montre notamment que les conditions de vie des étudiants en Europe sont différentes selon le niveau d’études atteint par les parents : en moyenne, les étudiants dont les parents n’ont pas eu accès à l’enseignement supérieur entrent plus tardivement dans l’enseignement supérieur, passent plus de temps à l’exercice d’une activité rémunérée, et sont plus souvent dépendants de leurs revenus pour financer leurs études. Ils prévoient également moins souvent d’étudier à l’étranger.

Il montre aussi qu’être étudiant peut signifier des choses complètement différentes d’un pays à l’autre, et cela en raison premièrement de l’âge moyen des étudiants, qui diffère selon les pays. En effet, l’âge moyen des étudiants est inférieur à 24 ans en Géorgie, en Albanie, en France, en Serbie ou en Slovaquie, alors qu’il se situe entre 28 et presque 30 ans en Islande, en Finlande, en Suède et en Norvège. Par conséquent, les conditions de vie des étudiants sont également très différentes. Par exemple, plus de deux tiers des étudiants maltais et italiens vivent chez leurs parents, alors que c’est le cas de moins d’un étudiant sur 10 en Norvège, au Danemark et en Finlande.

Télécharger le rapport Eurostudent IV 2016-2018 Synopsis of Indicators

Pour en savoir plus : http://www.eurostudent.eu/

27e prix de l’OVE : plus que quelques jours pour déposer sa candidature !

Il ne reste plus que quelques jours pour déposer sa candidature au 27e prix de l’OVE, dont les inscriptions se clôturent le 31 janvier prochain.

Destiné à encourager les recherches sur les conditions de vie des étudiant-e-s, le concours est ouvert aux étudiant-e-s de master (M1 et M2) et de doctorat de toutes disciplines, ayant soutenu avec succès un mémoire ou une thèse dont l’objet porte sur un des aspects de la vie étudiante.

Deux prix sont attribués à l’issue du concours :

  • Le prix de doctorat (Prix Louis Gruel): 3 000 €
  • Le prix de master : 3 000 €

Calendrier :

  • 31 janvier 2018 : date limite de candidature
  • mars 2018 : délibération du jury
  • juin 2018 : cérémonie de remise des prix

Retrouvez toutes les informations concernant les modalités d’inscription et le règlement du concours ici.

Deux publications relatives aux conditions de vie étudiante disponibles en anglais

Deux publications synthétisant les résultats de la dernière enquête nationale Conditions de vie des étudiants 2016, sont désormais disponibles en version anglaise :

–       Repères 2016, brochure de 28 pages de résultats thématiques sur les conditions de vie étudiante.

Télécharger la version anglaise : Student life in France. Key facts 2016 

–       OVE Infos n°34, brochure de 12 pages dressant le panorama 2016 des conditions de vie étudiante.

Télécharger la version anglaise : OVE Infos n°34 : « 2016 overview. Student living conditions »

 

     

Vient de paraître : « Ségrégations universitaires en Île-de-France ». Leïla Frouillou

L’ouvrage tiré de la thèse de Leïla Frouillou,qui a obtenu le 1er prix du concours de l’OVE en 2016, vient de paraître.

Voici un extrait de la préface, par Agnès Van Zanten :

« En s’intéressant aux écarts d’ordre scolaire et social entre les publics universitaires et aux différents processus qui en sont à l’origine, Leïla Frouillou donne ici à voir de façon exemplaire un espace universitaire marqué par des dynamiques de segmentation, différenciation et concurrence entre établissements et de choix, calcul et expérimentation de la part des étudiants. […] La singularité de son apport réside […] dans la perspective adoptée qui […] s’intéresse à l’espace comme dimension essentielle des rapports de domination et, plus précisément, aux profits matériels et symboliques que les universités et les étudiants retirent ou non de leur localisation, de leur proximité ou de leur mobilité. »

Commander l’ouvrage